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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 09:50

La moelle de boeuf est une gourmandise dont je ne laisse pas la part au chien, qu'il ronge l'os, laissez moi son contenu, cette substantifique moelle animale, grasse, fondante, qui coule et emlit la bouche d'une texture moelleuse et charnue.
Moelle de boeuf, betterave, raifort : un plat dense et dépouillé à la fois, éminemment terrien-terreux, la betterave, en plusieurs façons, apportant sa fraîcheur juteuse, le raifort, le juste coup de fouet pour "puncher" l'ensemble.
Ingrédients 
- 1 betterave
- 2 os à moelle
- raifort en pâte
- 1 cébette (ou jeune poireau, fin)
- 1 trait de jus de citron
- huile d'olive
- sel, poivre
Préparation
Emincer le tiers de la betterave, arroser d'huile dolive, sel, poivre, réserver.
Tailler un autre tiers en brunoise, faire confire dans l'huile d'olive à feu très doux, saler.
Rôtir les os comme indiqué ici et extraire la moelle.
Tailler quelques rondelles et frire à l'huile pour en faire des chips.
Servir les betterave, la moelle, parsemer de cébette ciselée, avec un peu de raifort, mêlé d'un trait de jus de citron. 

Moelle de boeuf, betterave, raifort
Moelle de boeuf, betterave, raifort

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18 novembre 2016 5 18 /11 /novembre /2016 07:13

La semaine passée, le chef du restaurant l'Oustalet à Gigondas, Laurent Deconinck, était à Alba pour le marché à la truffe blanche, tuber magnatum pico. A son retour, il proposait un très joli menu à base de cette truffe particulièrement parfumée. Une expérience gustative unique avant la maturité de la truffe noire melanosporum, soit pas avant février en général, voire début mars (en fin de saison, c'est alors qu'elle est la meilleure, la plus concentrée).
Mais revenons à la truffe blanche d'Alba. Pour faire honneur à ce produit de luxe et à la très belle cuisine du chef, nous avons choisi de prendre les 4 plats proposés à la carte, deux en version entrée, deux en plat principal, afin de les goûter tous ! A chaque fois, l'ajout de truffe finement émincée minute rehausse chacun des mets. 
Une dégustation en accord avec des vins, blancs cela va sans dire, chardonnay (Bourgogne) ou roussanne-marsanne (Rhône nord). Saluons au passage l'équipe fidèle, le sommelier et le maître d'hôtel, excellents tous deux, sachant allier, discrétion et professionnalisme, toujours de bons conseils...

La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)
La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)

Ci-dessus, la truffe et Laurent Deconinck, au dressage. J'aime l'endroit, la cuisine est zen, très agréable. La brigade n'a rien a envier à l'équipe de salle, vraiment une belle harmonie d'un côté et de l'autre du passe !

Démarrons par un apéritif au Champagne, Jacquesson, citons-le. Avec des huîtres "noisette", miniatures. Parfait pour amuser la bouche. Suivi d'un carpaccio de daurade et avocat, classique et d'une rare finesse. L'empreinte élégante du chef...

La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)
La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)

L’Œuf à « plat » et Polenta à la Truffe blanche d’Alba. Accord de coeur, la truffe explose sur cet oeuf un peu plus fin en goût que celui de poule. La polenta e molto cremosa. Un délice dégusté avec un Hermitage blanc "La Bachole" 2011 des Vins de Vienne. Le vin est d'une grande finesse, aromatique, complexe, plutôt floral, gourmand mais d'une belle fraîcheur. Superbe accord, avec l'oeuf et la truffe, what else ?
 

La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)
La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)

Tartare de Veau à la Truffe blanche d’Alba. Coupé au couteau, de belle mache, la chair s'enrobe d'une émulsion parfumée à la truffe, volupté gustative. A déguster avec un Mercurey Champs Martins 2012 du domaine Theulot Juillot, beaucoup de noblesse et d'élégance dans ce vin tout en subtilité.
 

La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)
La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)

Tagliatelles (tajarin) et Potiron à la Truffe blanche d’Alba. Le fondant des pâtes et le parfum de la truffe, la surprise-outsider du potiron, ce plat est d'une simplicité désarmante de perfection. Il vero italiano ! En accord avec  un excellent Meursault 1er cru "Sous le dos d'Ane" du domaine Leflaive, valeur sûre, riche, long en bouche.

La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)
La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)

Ravioles de Céleri au Jus de Roquette à la Truffe blanche d’Alba. Le céleri et la truffe est un mariage que Laurent Deconinck affectionne, je trouve qu'il fonctionne idéalement avec la blanche d'Alba, cette note végétale lui va bien, comme s'accorde bien éagelement le piquant de la roquette. Bel accord avec un Saint Péray 2012 de la maison Nicolas Perrin, vin plus nerveux, minéral, qui se marie bien avec le végétal du plat.
NB rappelons que l'Oustalet est propriété de la famille Perrin (domaine de Beaucastel).

La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)
La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)

Le fromage, un Selles du Cher, confit d'oignon au citron proposé en accord avec un Pouilly Fumé Aubaine 2013, du Domaine Jonathan Didier Pabiot, gourmand, rond, avec la trame minérale propre à l'appellation, et une joie façon de rédcouvrir cette dernière. Bel accord quand on associe bien le fromage, le confit et le pain grillé.

La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)
La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)

En dessert : la figue badiane sous le figuier, un dessert à la figue avec un fromage blanc parfumé à la feuille de figuier, du fenouil ete de la badiane, dessert envoûtant, très peu sucré, assez bel accord avec le Rivesaltes 81 du domaine Gardiès, aux notes subtiles de figue et d'épices.

La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)
La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)

Le soufflé au chocolat et coulis de mûre, accompagné d'un Porto Ramos Pinto 2004, capiteux, profond, épais, avec de la fraîcheur encore. Un mariage d'amour..

La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)
La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)

Fin sucrée sublime avec ce mascarpone mousseux aérien, caramel et truffe blanche d'Alba, ainsi que des mignardises désormais classiques à l'Oustalet : bouchée de rhubarbe (à peine sucrée, encore croquante), petit chou et sucette chocolat-genièvre que j'aime beaucoup.

Chapeau bas encore pour le repas et les accords. La perfection n'est pas de ce monde, mais on en approche. Et on ne saisit pas pourquoi cette table n'a pas d'étoile...

Restaurant l'Oustalet
Place du Village
84190 Gigondas
Site Internet

La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)
La truffe blanche d'Alba à l'Oustalet (Gigondas)

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15 novembre 2016 2 15 /11 /novembre /2016 06:56

Les arlettes ou feuilletés aux pommes sont simplissimes et très rapides à préparer. Il suffit d'un rouleau de pâte feuilletée, de pommes, d'un peu de sucre complet, rien de plus.
Ingrédients
- pâte feuilletée
- 1 ou 2 pommes
- QS sucre complet
Préparation
Dérouler la pâte, déposer de très fines lamelles de pomme, taillée à la mandoline, se chevauchant, poudrer légèrement de sucre et rouler la pâte bien serré. Découper des fines tranches de pâte qu'on abaisse à nouveau délicatement, comme pour des arlettes. Poudrer à nouveau légèrement de sucre. Enfourner 20 minutes environ à 200/210°C.

Arlettes aux pommes

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13 novembre 2016 7 13 /11 /novembre /2016 17:21

L'idée de ce dimanche soir est une reprise de cette base de farce à la sobressada pour pâtisson et oignon doux des Cévennes.
Ingrédients
- 1 pâtisson
- 2 gros oignon doux des Cévennes
- chapelure (facultatif)
- sel
pour la farce
- 200 grammes de chair à saucisse (deux grosses saucisses)
- 50 grammes de sobressada
- 2 cuillères à café d'herbes en mélange (origan, thym, romarin...)
- 1 cuillère à soupe de tomates séchées

- 1 oeuf
- 1 gousse d'ail
- huile d'olive
- sel, piment d'Espelette

Préparation
Creuser les oignons, réserver la chair en partie pour un autre usage. Faire revenir le tiers ou la moitié de cette chair d'oignon prélevée et l'ail, émincés, dans l'huile d'olive. Ajouter les herbes, les viandes et
tomates séchées émicées en mélangeant. Pimenter au goût. Laisser refroidir puis ajouter un oeuf battu. Farcir les légumes et enfourner à 210/220°C environ 1 heure/1h15, en surveillant la fin de cuisson. 

L'idée du dimanche soir : farce à la sobressada pour pâtisson et oignon doux des Cévennes

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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 08:16

Les laquais apportèrent un immense chou-fleur arrosé de beurre frais et magnifiquement vermeil, mais on pouvait supposer, hélas ! d’après les expériences précédentes, que ces vives couleurs indiquaient la phtisie et non la bonne santé. 
Voilà ce qu’était la conversation chez la comtesse, voilà ce qu’était chez elle un banquet, même en des circonstances culinaires défavorables. Je me flatte que ma pensée selon laquelle l’Amour est le plus beau ne saurait se ranger dans la catégorie des pensées banales ; je considère même qu’elle pourrait constituer le couronnement de maint poème philosophique. Mais aussitôt un second convive, renchérissant, lance cet aphorisme que la Pitié est encore plus belle que l’Amour. Magnifique ! Et, de fait, si l’on réfléchit bien, la Pitié a une plus grande ampleur, elle couvre plus de choses de son manteau que la sublime Charité. Ce n’est pas tout : la comtesse, notre sage amphitryonne, craignant de nous voir nous dissoudre tout entiers dans l’Amour et la Pitié, rappelle les nobles devoirs que nous avons envers nous-mêmes, et c’est alors que moi, utilisant avec subtilité la rime en -lan, je me borne à ajouter : « L’Aigle blanc ». Et la forme, la manière, la façon de s’exprimer, dans la noble et élégante tempérance de ce banquet, sont vraiment dignes du fond. « Non, pensai-je ravi, celui qui n’a pas été aux vendredis de la comtesse, celui-là, en réalité, ne connaît pas l’aristocratie ! » 
― Excellent chou-fleur ! murmura soudain le baron gastronome et poète, dont la voix trahit une agréable surprise. 
― En effet, approuva la comtesse en regardant son assiette d’un air soupçonneux. 
Pour moi, je n’avais rien remarqué de spécial dans le goût de ce chou-fleur, qui m’avait semblé aussi fade que les plats précédents. 
― Est-ce que Philippe aurait... ? demanda la comtesse, dont les yeux lancèrent des éclairs. 
― Il faudrait vérifier ! dit la marquise avec méfiance. 
― Qu’on fasse venir Philippe ! ordonna la comtesse.

 

Witold Gombrowicz (Le festin chez la comtesse Fritouille, extrait)

Nature morteau chou fleur - Tamara Lempicka

Nature morteau chou fleur - Tamara Lempicka

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11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 11:34

Retour des abats en ce 11 novembre, n'y voyez aucun lien de cause à effet. IL y a juste trop longtemps que je n'ai pas publié de nouvelle recette. Même si celle-ci a quelques semaines déjà.
On trouve encore des poivrons rouges, des jaunes, des verts. Contrairement aux autres légumes d'été. C'est la dernière trace de chaleur estivale, quand le froid d'automne survient. Les mêler aux courges est un délice de saison. Mais pour aujourd'hui, je propose un accompagnement de rognons d'agneau déglacés à la mélasse de grenade. Et là encore, les grenades locales n'étant pas tout à fait mûres à point, on peut imaginer parsemer bientôt ce plat de quelques arilles roses. Accord avec un rosé d'ici, vineux, s'impose...
Ingrédients (pour deux)
- 4 rognons d'agneau
- 1 poivron rouge
- 1 oignon rouge
- 1,5 cuillère à soupe de mélasse de grenade
- huile d'olive
- sel, piment d'Espelette
Préparation
Faire revenir oignon rouge et poivron émincés dans l'huile d'olive, saler, pimenter, réserver.
Faire revenir les rognons d'agneau dans un peu d'huile d'olive, déglacer avec 1 cuillère à soupe de mélasse de grenade, saler et servir avec le poivron, arroser d'un peu de mélasse de grenade et parsemer de piment d'Espelette. Servir aussitôt !

Rognons d'agneau à la mélasse de grenade, poivron et oignon rouge

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10 novembre 2016 4 10 /11 /novembre /2016 20:43

Eric Sapet, l'épatant et généreux chef de la Petite Maison de Cucuron a plusieurs cordes à son arc mais c'est notamment un éminent spécialiste de la cuisine de gibier. Et comme c'est la saison, il a eu l'heureuse idée de concocter un menu événementiel "retour de chasse": au menu, lapin de garenne (parmi les plus puissantes saveurs sauvages), lièvre, sanglier, perdrieau.
Le dîner a commencé au Champagne, parfait accord avec la déclinaison du garenne mais aussi avec la hure de sanglier, qui trouvait dans un Arbois blanc un assez bel acord également.

Menu Gibier chez Eric Sapet à Cucuron

Trilogie de lapin de garenne : les épaules en rillettes allégées & petit pain à la farine de châtaigne, la chair des cuisses en brochette façon yakitori et kimchi, noisette et rôti marinés à la moutarde sur salde courge spaghetti. Exquis, les rillettes sont très goûteuses, fondantes mais pas trop grasses, la saveur puissante est comme patinée, du grand art ! Le kimchi est peu épicé, la version "coréenne" du lapin de garenne, parfumée. Une moutarde à l'ancienne vient relever la noisette de garenne, lardée.

Menu Gibier chez Eric Sapet à Cucuron

La hure de sanglier aux herbes potagères et carottes fondantes, jambon de cuissot en finx copeaux, légumes croquants,  ravigote au raifort. LE plat de la soirée, avec un travail de folie, la hure est "chemisée" de carotte, très esthétique, les légumes apportent le croquant et la couleur à ce très joli plat que souligne la sauce ravigote. L'Arbois "Tassenières 2014 de  Florent Rouve servi en accord est nerveux, tendu, plein de caractère, oserais-je dire affriolant ?

Menu Gibier chez Eric Sapet à Cucuron

Râble de lièvre émincé en salade tiède aux champignons des bois, vinaigrette au verjus, huile de noisette, poivre de Timut. Le lièvre est très tendre, juste poêlé et très parfumé. En apprence simple mais cuisson millimétrée ! La sauce qui accompagne est à base de champignons, parfumée et légère, comme un coulis...

Menu Gibier chez Eric Sapet à Cucuron

Pot au feu de perdreau, la cuisse en petit chou farci, paysanne de légumes d'automne. Exquis, dans la finesse entre le bouillon parfumé, la chair tendre et maigre du volatile, et la gourmandise de la farce.

Menu Gibier chez Eric Sapet à Cucuron

Brie fourré de cèpes, salade frisée à l'ail et à l'anchois. La salade en elle seule est une goumandise. Le brie parfumé est un délice.

Menu Gibier chez Eric Sapet à Cucuron

Fin de repas. Tarte aux noix et fruits d'automne : pomme, poire, coing, châtaigne. Fruité et léger, peu sucré. Manque un peu de couleur peut-être...
Un beau repas. 
Quand on aime, one ne compte pas et on y retourne pour un spécial "Femmes Lyonnaises", en hommage aux mères Brazier, Bourgeois, Andrée, Guy, Fillioux... Haute gourmandise en perspective. A vous raconter...

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 13:17
Il y avait belle lurette que j'avais repéré ces brioches à la mexicaines aux stries sablées, façon coquillages qui ont donné leur nom : las conchas. La cocinera loca donne des détails à leurs sujets en même temps que la recette, ici (clic). Même si les miennes ne sont pas aussi belles (je n'ai pas respecté à la lettre toutes les consignes), il n'empêche que c'est délicieux, surtout la pâte à brioche, l'habillage sablé est plutôt là pour un aspect décoratif (raté en l'occurence chez moi), et sucre également davantage les brioches, cela remplace les sucre perlé...
Je remets les proportions initiales, même si j'ai divisé par deux les quantités...
Edit : recette publiée initialement en juillet 2009

Ingrédients
pour la pâte levée
- 500 grammes de farine
- 2 œufs + suffisamment de lait pour faire 300 grammes de liquide
- 125 grammes de beurre mou
- 15 grammes de levure de boulangerie fraîche

- 100 grammes de sucre
- 1 cuillère à café de sel
- zeste râpé d’une orange (pas mis)

Pour le glaçage sablé
- 125 grammes sucre glace
- 125 grammes beurre mou
- 180 grammes de farine (compter en plus un oeuf pour coller le glaçage aux conchas)

Préparation
La veille, prélever 2 cuillerées à soupe de la quantité de lait pour délayer la levure. Mélanger la farine avec le sucre, le sel et le zeste râpé. Creuser une fontaine au milieu, y mettre les œufs, le lait et la levure et incorporer petit à petit la farine. Ajouter le beurre en petit morceaux quand la pâte commence à se rassembler en boule. Incorporer le beurre et pétrir ensuite au moins 10 minutes jusqu’à ce que la pâte soit souple et élastique sous la main. Quand la pâte est prête, elle doit être un peu tiède.
Mettre ensuite la pâte dans un sac plastique suffisamment grand pour qu’elle puisse doubler de volume, et mettre au frigo pendant 12 heures.

Le lendemain, préparer le glaçage : mélanger le beurre mou avec le sucre glace, incorporer la farine. Ajouter un peu d’eau glacée si la pâte est trop sèche.
Ensuite, sortir la pâte à conchas du sac plastique (elle a doublé de volume), la rabattre sur le plan de travail légèrement fariné (on chasse l’air contenu dans la pâte en appuyant fortement avec la main) et séparer en morceaux de la taille d’une clémentine. Former des boules et les disposer bien séparées sur des plaques de cuisson beurrées ou garnies de papier cuisson, les badigeonner au pinceau d’oeuf battu pour faire adhérer le glaçage. Diviser le glaçage en autant de morceaux que de morceaux de pâte. Former de petites galettes d’une taille suffisante pour recouvrir les boules de pâte, en étalant chaque morceau à l’aide d’un rouleau à pâtisserie. Disposer ensuite une galette sur chaque boule en faisant adhérer. Avec la pointe d’un couteau, dessiner des motifs de coquillage sur le glaçage.

La cocinera loca précise que les pâtissiers mexicains effectuent cette opération avec un “marcador”, un ustensile que je ne sais pas traduire : c’est entre “pochoir” et “tampon”.
Laisser lever sous un torchon jusqu’à ce que les conchas doublent de volume. Enfourner dans un four préchauffé à 180°C une vingtaine de minutes. Laisser refroidir sur une grille.

 

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6 novembre 2016 7 06 /11 /novembre /2016 11:40

Troisième volet dédié au Salon du Chocolat à Paris, après la dégustation de chocolats d'origines, voici en point d'orgue la découverte des chocolats japonais. Deux bémols toutefois : nous n'avons pas pu assister à la dégustation whisky-chocolats organisé par la maison Suntory Whisky avec Sadaharu Aoki, celle-ci ayant été annulée. Et les chocolatiers japonais n'étaient pas équipés de sytème de paiement moderne et n'acceptaient que du cash. En étant dépourvue, il a fallu faire les fonds de poche pour pouvoir goûter certains et en tout état de cause, nous n'avons pu en acheter, énorme frustration car il y avait de très beaux bonbons de chocolat, d'une grande finesse, d'une saveur originale et d'une texture fondante sans gras excessif.

Parmi les différentes maisons japonaises présentes, mon coup de coeur va à Susumu Koyama et à Le chocolat de H, du chocolatier Hironobu Tsijuguchi ; tous deux mêlent fermentation de cacao et produits fermentés japonais : miso, sauce soja, saké...
Susumu Koyama offre une sublime palette innovante sur une ramrquable qualité de chocolat, fondant, onctueux, texturé. J'ai goûté et beaucoup aimé notamment dans les ganaches : sauce de soja brûlée, shiro-miso (miso blanc) et sansho, daikon (radis blanc séché), sakékasu (lie de saké), poivre Kéraji et sésame Kéraji. Et un praliné au thé rouge Roiibos et shiso rouge. J'ai apprécié l'emballage hermétique très soigné également.
Le chocolat du H proposait une ganache au miso 9 ans d'âge mais n'ayant pas de point de comparaison... Très bon néanmoins tout comme le miso-shiguwasa (citron vert) ou encore le litchee-fleur/feuille de cerisier.

Chocolats japonais - Salon du Chocolat, Paris
Chocolats japonais - Salon du Chocolat, Paris
Chocolats japonais - Salon du Chocolat, Paris
Chocolats japonais - Salon du Chocolat, Paris
Chocolats japonais - Salon du Chocolat, Paris
Chocolats japonais - Salon du Chocolat, Paris
Chocolats japonais - Salon du Chocolat, Paris

Chocolats japonais - Salon du Chocolat, Paris

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4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 14:31

Le précédent article présentait le volet "concours"/"prix" du Salon du Chocolat ainsi que sa dimension artistique. Place désormais à la dégustation de chocolats d'origines. A suivre la découverte de chocolats japonais...
Commençons par les chocolats du Belge Benoît Nihant. La dégustation de diverses origines, "from bean to bar", de la fève à la tablette...

Suivez-moi lors de cette dégustation...
San Josée de Bocay aux notes fruits jaunes, où l'abricot surgitsous la douce ametume acidulée ; Hacienda Victoria révèle de surprenantes notes de pulpe de cacao* évoquant le litchee, avec une finale épicée et grillée ; Gayagua Village conceentre sa palette sur les fruits rouges, la framboise, offrant une très belle fraîcheur ; Rio Dulce est plus floral, satiné, avec des notes de banane, de fleur d'oranger ; Baracoa laisse éclater une pointe de tabac blond, d'orange confite et une finale caramellée ; Mayan Red est une variété de fève très ancienne, en cabosse rouge d'où son nom, héritage maya. Des notes acidulées et une finale terreuse, grillée, c'est un chocolat d'une grande profondeur et long en bouche ; Ambolikapipky est le plus frais et fruité, fruits rouges et agrumes, le plus acidulé, avec une finale très douce qui tapisse le palais ; Samana Bay est chaud en bouche, gourmand avec des notes de sésame et une finale réglissée, de zan. Ue trame commune toute fois reste la fraîcheur et l'acidulé de tous ces grands chocolats d'origine...

*la pulpe est la partie blanche qui recouvre les fèces fraîches dans la cabosse

Les chocolats de Benoît Nihant sont en vente sur Internet, et ça, c'est une très bonne nouvelle !

Chocolat Benoît Nhant - Salon du Chocolat, Paris

Chocolat Benoît Nhant - Salon du Chocolat, Paris

Le sont aussi les chocolats Chapon avec d'autres belles origines, notamment un Pérou fabuleux, et notamment le grué de cacao de cette origine, juste fabuleux, inspirant avec des notes grillées, de sous bois, de champignons. Hélas pas en vente sur le salon. Je ne l'ai pas vu non plus sur la boutique en ligne, c'est bien dommage. Mention spéciale aussi pour le Chuao, très long en bouche, et parmi les tablettes gourmandes, le praliné pistache-fleur de seul est un pur délice, avec un praliné subtilement rehaussé de sel et croustillant-craquant..
Sinon pour les amoureux de mousse au chocolat, Chapon a créé un bar à mousses : une seule recette (à base d'oeuf, très tradicionnelle) mais une déclinaison de divers cacao.

Chocolats Chapon - Salon du Chocolat, Paris

Chocolats Chapon - Salon du Chocolat, Paris

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